Abandon

L’abandon est très vite cristallisé en nous, surtout dès l’enfance, et crée une croyance profonde. Cet apprentissage malheureux favorise la pensée suivante : « Si on m’abandonne, c’est que je ne vaux rien ».

L’enfant grandit avec non seulement une insécurité affective, mais également avec le biais cognitif (pensée erronée créée à partir de l’expérience difficile) que « Je ne suis pas aimable, et si on m’aime de toute façon, on va me quitter ». « Je ne peux pas faire confiance à l’autre, il risque de me laisser ».

« Mieux vaut saboter et casser avant qu’on ne me brise. Ça fait moins mal de casser que d’être cassé ».

L’enfant n’est pas reconnu comme suffisant. La douleur est béante et, à partir de ce schéma inconditionnel, vont se créer beaucoup d’autres schémas conditionnels pour compenser tels que le besoin excessif de reconnaissance, la fusion, l’assujettissement,…

Je vous invite à regarder ce magnifique court métrage Umbrella (Parapluie) sur ce thème de l’abandon.

Retrouvez la vidéo de Marion sur le schéma d’Abandon / Instabilité – Marion MARTINELLI